L’évaluation par la banque dès 2022
Depuis 2022, une directive européenne oblige les banques à (faire) évaluer la valeur d’une habitation avant d’accorder un prêt hypothécaire. Cela a-t-il des conséquences pour le candidat acquéreur ?
La banque est obligée d’effectuer une évaluation depuis 2022. Une directive européenne (ABE/GL/2020/06) oblige les banques à procéder à une évaluation objective préalable lors de l’octroi d’un prêt hypothécaire depuis 2022.
Heureusement, cela n’engendre pas souvent des frais supplémentaires pour l’acheteur. La plupart des banques choisissent d’utiliser leur propre programme informatique pour évaluer l’habitation sur la base de données statistiques. Ce n’est que si c’est impossible, ou s’il y a des critiques, qu’ils feront une évaluation sur place. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il y aura des frais supplémentaires pour l’acheteur, normalement entre 200 et 300 €, bien que ces frais soient parfois inclus dans les frais (fixes) de dossiers.
Cela peut modifier l’offre de crédit ! L’acheteur doit donc prêter attention non seulement au taux et aux conditions des différentes banques, mais aussi au montant du prêt que la banque détermine sur la base de l’évaluation. La Banque nationale indique qu’une banque peut prêter jusqu’à 90 % de la valeur du bien (il existe des exceptions limitées).
Exemple chiffré. Le bien prévu dans le contrat de vente a un prix de 340 000 €. Or, la valeur évaluée de ce bien par la banque A n’est que de 310 000 €. Le montant du crédit dans cette banque s’élève à 90 % de ce montant, soit 279 000 €. L’acheteur a donc besoin d’une grande partie de fonds propres pour payer le prix d’achat et les frais supplémentaires.
Il est possible que la banque B se base sur une valeur évaluée plus élevée, p.ex. 340 000 €, et permette d’emprunter 100 % de la valeur évaluée. Il faut alors beaucoup moins de fonds propres.
Conseil. L’acheteur peut se couvrir en incluant dans le contrat de vente une condition suspensive avec un montant minimum de crédit que la banque devrait accorder pour faire financer l’achat.
L’évaluation n’est pas toujours à prendre ou à laisser. L’acheteur peut invoquer certains éléments pour justifier un prix plus élevé, tels que le parfait état de la maison, le haut degré de finition, l’utilisation de matériaux de premier choix, etc. Les photographies peuvent le démontrer.L’évaluation ne représentera peut-être pas des frais supplémentaires, mais il est préférable que l’acheteur en tienne compte, car elle peut affecter le montant du prêt et donc les fonds propres dont il a besoin. L’acheteur peut remettre en question l’évaluation, notamment pour une propriété de luxe(source:indicator) PLUS…contactez-nous !
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